Comment est né le projet RUD ?
1A3i est la 3e société que nous avons fondée avec mon épouse : ayant une certaine expérience des projets européens, nous étions sensibilisés aux bénéfices que peut représenter une collaboration internationale. J’ai soutenu ma thèse en 2019, après 3 ans de recherche fondamentale sur la restructuration des documents graphiques déstructurés. Le potentiel de marché de cette innovation étant mondial et pour bien préparer sa future commercialisation, nous souhaitions nous internationaliser dès la phase d’industrialisation : nous avons donc postulé au financement Eurostars. A l’aide d’accompagnements pertinents, le projet RUD a vu le jour le 1er avril 2021 et nous a permis en 30 mois de développer un outil pour restructurer des documents déstructurés (par ex des fichiers pdf), classer et réorganiser des documents et des modèles 3D grâce à des logiciels 2D et 3D.
Quel rôle a joué le réseau 'Enterprise Europe Network' dans le parcours européen d’1A3i ?
Eurostars implique de constituer un consortium de 2 partenaires d’au moins 2 pays. C’est difficile à trouver seul quand on est une TPE ! Grâce à ADI Nouvelle-Aquitaine et au réseau Enterprise Europe Network, en 3 mois c’était fait : de la publication de notre profil de recherche de partenaires sur la plateforme du réseau, en passant par toute la gestion des manifestations d'intérêts jusqu'à l'aide à la sélection des partenaires. Outre l’ESTIA, nous avons pu collaborer avec un utilisateur final au Portugal et un spécialiste de modèles 3D au Canada. Ce réseau a été d’une efficacité redoutable !
Quels enseignements retenez-vous de cette expérience ?
Le financement européen permet de mener un travail en profondeur aux côtés de l'utilisateur final. De plus, un consortium international permet de voir comment les entreprises des autres pays affrontent des challenges environnementaux et sociétaux qui nous concernent tous, c’est enrichissant !
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